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Le déficit foncier comment ça marche ? (Pour les biens immobiliers locatifs)

Le déficit foncier est un mécanisme fiscal en France qui permet aux propriétaires de biens immobiliers loués non meublés de déduire certaines charges de leurs revenus fonciers. Voici comment cela fonctionne :

1. Déduction des charges : Si les charges liées à la gestion, l’entretien, ou l’amélioration du bien sont supérieures aux revenus fonciers perçus, cela crée un déficit foncier.

2. Impact fiscal : Ce déficit peut être déduit du revenu global (comme les salaires ou les pensions) jusqu’à un plafond de 10 700 euros par an1. Si le déficit dépasse ce montant, l’excédent peut être reporté sur les revenus fonciers des années suivantes, jusqu’à 10 ans.

3. Conditions : Pour bénéficier de ce dispositif, il faut opter pour le régime réel d’imposition, qui permet de déduire les charges réelles engagées1. Le régime micro-foncier, qui applique un abattement forfaitaire de 30%, ne permet pas de générer un déficit foncier.

4. Charges déductibles : Les charges déductibles incluent les frais de gestion, les impôts non récupérables, les dépenses de réparation et d’entretien, les primes d’assurance, et les intérêts d’emprunt.

5. Travaux de rénovation énergétique : Depuis 2023, les dépenses pour des travaux de rénovation énergétique permettant de sortir un bien de la catégorie des passoires thermiques peuvent bénéficier d’une déduction plus élevée, jusqu’à 21 400 euros par an.

En résumé, le déficit foncier est un outil puissant pour réduire votre impôt sur le revenu en déduisant les charges liées à vos biens immobiliers locatifs non meublés. Si vous avez des questions spécifiques ou besoin d’aide pour votre déclaration, n’hésitez pas à demander !

Le 14/11/2024 par Ugo Manaranche